Cette loi fait bien la différence entre mon égo et ma relation avec moi-même. Puis-je avoir de bonnes relations avec les autres si j’entretiens une relation toxique avec moi-même ? 

    Ici, je me dois de vous parler « des virus que vous pouvez télécharger directement dans votre cerveau. » Je reprends la formulation de l’auteur car il la répète souvent dans ses podcasts et vidéos et que je la trouve puissante et pertinente.

    Si je me dis que je ne vaux rien, que je suis nul et que jamais je n’y arriverai, alors j’ai raison. Mais la magie veut que si je me dis que je suis brillant, que si d’autres l’ont fait alors pourquoi pas moi? Et que si personne ne l’a fait, c’est peut-être que c’est à moi de le faire? Et bien… j’ai aussi raison! Alors balayez ces puissants virus, surtout quand ils sont souvent répétés. Laissez place aux tournures positives et à votre personnalité intérieure qui réussit ce que vous entreprenez. Votre vie n’en deviendra que meilleure.

    Dites vous qu’il est temps de désinstaller ces virus de votre cerveau et de vous atteler à une meilleure relation avec vous-même. Car c’est à partir de cette relation que vous construisez vos relations avec les autres.

    Les épreuves sont faites pour nous faire évoluer sur notre chemin de vie. Nous retrouvons le fameux chemin, celui de l’unique plan A.  Et nous savons à présent que nous rencontrerons des obstacles, des épreuves pour parvenir à l’aboutissement de notre plan. 

    Après chaque obstacle, chaque épreuve, vous changez. Si vous changez, vous ne franchissez pas d’épreuves, vous vous franchissez vous-même. Vous franchissez chacune de vos facettes qui doivent se transcender pour atteindre vos objectifs.

    Vous avez créé ces obstacles pour votre évolution, ces épreuves vous rendent service. Vous les remerciez avant qu’elles ne s’évaporent et ainsi vous pouvez poursuivre sur votre lancée.

    Votre passé a construit ce que vous êtes aujourd’hui, mais aujourd’hui vous construisez ce que vous serez demain. En prenant vos responsabilités, en décidant de vos actions et de vos plans, vous prenez le pouvoir sur la personne que vous serez demain.

    Et demain sera un nouveau présent.

    Alors, vous venez de vous donner les moyens de vivre un présent qui peut être très éloigné de vos origines. Ce n’est pas un chemin facile, car il faut du courage et être lucide pour sortir du chemin qui était tracé pour vous. Je voulais simplement mettre en évidence que c’est bel et bien possible. Notre passé importe peu, ce n’est pas un phénomène bloquant. Il existe car il se doit d’exister, mais c’est tout. Il vous bloque juste psychologiquement en nous faisant revivre les mêmes émotions face aux cycles de nos expériences. Comme dit l’auteur, “lorsque vous tournez en rond, brisez le cercle”.

    Je peux laisser aller mon passé et le remercier, aujourd’hui il n’existe plus et je peux me concentrer sur ma tâche, ce que je serai demain.

    Les irritations sont les blessures que nous avons subies par les frottements ou autrement dit, la vie. Nous ne pouvons pas avoir un aspect soigné si nous ne guérissons pas nos blessures intérieures. Cela fait aussi écho à la loi du Karma n°3 (Tant que tu n’es pas en amour avec toi-même, tu es une fréquentation dangereuse pour les autres). Il nous faut soigner, sublimer nos blessures pour en faire des forces. Je me franchis moi, règle du karma 8, je me change pour vivre mieux mon chemin, et être prêt pour les prochaines épreuves qui m’attendent. Je serai plus robuste, mes blessures ne seront pas seulement refermées, elles seront sublimées. L’auteur fait un parallèle avec l’or utilisé pour réparer les objets cassés au Japon. J’y vois un lien avec l’ALCHIMIE.

    Je me change en OR grâce à mes blessures, et mon chemin doré, mon destin transformé m’attend à présent.

    Le plan B est un autre type de virus dont notre cerveau est vraiment friand ! Si je ne peux pas m’en tenir au plan A, comment vais-je faire ? Il me faut un plan B ! Et ceci, dans bien des cas, est une croyance complètement erronée. Car mon plan B, est le plus souvent le moins compliqué, le plus facile : c’est un plan rassurant. Notre cerveau, favorable à notre survie, va privilégier de manière naturelle le plan B. Cela va nous donner l’impression de tout le temps échouer, alors que notre ego fait tout simplement son travail : nous garder en vie. La plupart du temps, nous pouvons nous faire confiance, si les choses tournent mal, nous trouverons un plan de secours facilement.

    Pour l’heure, il faut que je trouve mon plan A et que je m’y tienne. Je prends le choix de ne plus me laisser le choix des divagations.

    Beaucoup de personnes m’ont dit ce que je devrais faire de ma vie et comment je devrais mener mon existence. La plupart du temps, c’était par bienveillance et je reconnais que nombreuses sont les personnes qui m’ont aidé. Mais la bienveillance ne suffit pas. Il faut apprendre à respecter le point de vue et la croyance de notre entourage. Si je l’accepte, alors je ne suis pas en conflit, et j’accepte que cela ne me corresponde pas. Je poursuis mon chemin, la quête de mon plan A.

    Empêcher les autres de briller de leur pleine lumière est un crime contre l’humanité. alors qu’en est-il si je me prive moi-même de ma lumière? Peu importe les excuses que je me donne ou les explications que je suis prêt à donner.

    Je me suis privé de ma lumière et, comme je sais que c’est un crime contre l’humanité, tôt ou tard, il faudra que je réponde de mes actes.

    Plus je traite une personne comme un enfant, plus cette personne aura des comportements d’enfant et plus je traite une personne comme étant intelligente, plus elle fera preuve d’intelligence. Je dois faire plus attention à la façon dont je traite les autres, mon impact peut être décisif.

    Mais le plus intéressant, pour débloquer les schémas, c’est de me traiter moi-même comme je devrais l’être. Je ne serai pas plus dur mais plus juste envers moi. Je ne pourrai plus me réfugier derrière les mêmes excuses chaque jour, puisque la personne que je devrais être préfère ignorer ces excuses et aller de l’avant.

    Donc, lors de mes remises en question et de mes prises de décisions, je devrais me traiter le plus souvent possible comme étant la personne que je devrais être. Cela peut se faire dans l’instant : je devrais être comme cela maintenant, donc il faut que je fasse un effort, je n’ai pas à me laisser aller, à être ainsi. Ou cela peut être aussi en rapport avec ma version future : je suis censé être cette personne plus tard, alors, si je veux commencer à m’en rapprocher dès maintenant, je n’ai pas à faire telle ou telle chose que “le futur moi” ne ferait pas.

    Je me traite comme je devrais être.

  Après une histoire sordide, le narrateur répond à l’un de ses amis : “Le Karma n’est ni bon ni mauvais, il est neutre. Il ne veut ni ton bien ni ton mal, il veut que tu aies le choix. Mon ami, le karma n’est pas une pute, c’est un miroir.”

  Mon interprétation de cette loi : Nous pouvons remettre la faute sur le karma mais cela reviendrait  à remettre la faute sur quelqu’un d’autre ou à un  événement extérieur. Ce n’est pas ma faute, je n’ai pas d’argent. Ce n’est pas ma faute, s’il n’avait pas été là à ce moment précis, rien de tout cela ne serait arrivé. Quoi qu’il arrive dans notre histoire, le point commun de tout ce qui nous arrive, c’est nous. Alors oui, cela peut paraître un peu bateau dit comme cela, mais reconnaissez la véracité de ce fait. Cela dit, c’est une excellente nouvelle! Effectivement, je possède les pleins pouvoirs sur mes agissements et mes choix. Si je change l’ingrédient principal ou les comportements du personnage principal, pensez-vous qu’il vivra les mêmes expériences? La réponse est assurément non. Effectuer les mêmes tâches de la même façon et espérer qu’un changement se manifeste s’apparente à de la folie.

  Je ne peux m’empêcher de penser à l’alchimie. Elle nous dit que “l’environnement est le miroir de qui nous sommes à l’intérieur”. Autrement dit, elle met en évidence ce jeu de miroir. Elle nous explique que plus nous comprenons le monde extérieur qui nous entoure et les événements que nous créons, plus nous avons la capacité à nous comprendre. Serait-ce là que réside le secret du karma?

  Lorsque j’affine ce que je suis au fond de moi,  jusqu’à mon état d’être, alors cela se ressentira même dans mes choix. Quand je suis suffisamment à l’écoute de l’univers, je comprends que chaque événement est en partie une résultante de mes actions passées. En tout temps, que ces actes soient conscients ou non, ils créent les événements auxquels je participe. 

  Je peux réagir avec l’émotion que je souhaite face à ces événements, il est vrai qu’ils seront toujours là. Je me détache et je comprends alors que le Karma n’a pas de rôle à jouer dans mon histoire. Ce n’est ni positif, ni négatif. C’est là, tout simplement. autant apprendre à utiliser cette force de l’univers en mon avantage. Je remercie la loi du karma n°30, lorsqu’il m’arrivera quelque chose de négatif, je ne l’oublierai pas ; lorsqu’il m’arrivera quelque chose de positif, je ne l’oublierai pas. “Tout passe”